« Bouturage du figuier » : différence entre les versions
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La transplantation n’est pas nécessaire. La plante reste dans sa bouteille jusqu’à l’hiver. | |||
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Des racines aériennes peuvent se former durant le processus. Tant que le plant est sous bouteille, cela ne craint rien. Une fois la partie supérieure de la bouteille ôtée, il faudra recouvrir ces racines de terre. | |||
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Version du 28 décembre 2022 à 15:23
Le figuier se bouture de façon traditionnelle à la fin du mois de février.
On prélève des rameaux de 3 à 5 yeux, sur du bois d’un an.
On met à bouturer (bouture simple, pas de crossette ou talon) en pleine terre ou en pot, avec éventuellement de l’hormone de bouturage.
La bouture est enterrée de façon à ce que la moitié des yeux soit au moins sous terre.
Le fait que la bouture ait ou n’ait pas de bourgeon terminal n’a pas d’importance.
On obtient ainsi de bons résultats, de l’ordre de 60 % de reprise
Cette méthode est simple et efficace, lorsqu’on a une bonne quantité de rameaux à mettre bouturer.
Dans le cas où on ait très peu de rameaux, et qu’on veuille maximiser ses chances, diverses méthodes s’offrent à vous (dont la méthode avancée expliquée ici ).
Dans un esprit plus amateur, et avec néanmoins un contrôle de température et d’humidité adéquats lors des différents stages de développement de la bouture, voici une autre façon de procéder, qui vous approchera aussi des 100% de réussite :
Toujours fin février, nous prélevons des rameaux d’un an, pourvus de 3 à 5 yeux.
Nous nous munissons ensuite d’une bouteille en plastique.
Nous pratiquons une découpe du haut de la bouteille, sur environ 5/6 du diamètre.
Nous perçons plusieurs trous de drainage dans le fond de la bouteille.
Et de la pointe du couteau, un petit trou d’aération dans la partie supérieure de la bouteille, à proximité du goulot.
Ensuite, nous remplissons la partie basse de la bouteille d’un substrat (terreau bouturage, terreau universel, … ), presque à ras de la découpe, que nous tassons bien .
Nous arrosons abondamment le substrat, de façon à ce que même la partie la plus basse soit bien inondée.
Nous plantons la bouture : au moins la moitié des yeux doit être enfoncée dans le substrat.
Nous rabattons le couvercle et scellons avec de l’adhésif.
Nous plaçons la bouture en intérieur chauffé (+16° mini), près d’une source lumineuse (rebord de fenêtre, lampe horticole…).
Nous laissons constamment le bouchon sur la bouteille. Nul besoin d’arrosage en gardant ainsi cette atmosphère confinée.
Lorsque un premier bouquet de petites feuilles commence à se former, nous ôtons le bouchon de la bouteille.
Nous surveillons de temps à autre de façon visuelle l’humidité du substrat. Si nécessaire, nous arrosons de la façon suivante : nous prenons notre bouteille à bouture que nous inclinons à 45 °, et faisons ruisseler de l’eau par le goulot.
Les feuilles vont se développer rapidement, mais il ne faut pas se presser à ôter le couvercle.
C’est seulement lorsqu’on voit que le système racinaire commence à suffisamment se développer qu’on ôtera le couvercle.
Nous entourons alors le pot d’une couverture opaque (papier aluminium , bande adhésive opaque…).
Nous laissons donc la bouture en intérieur, jusqu’à ce que les températures extérieures nocturnes soient stabilisées et assurent un minimum de +13°. A ce moment là, nous pouvons sortir nos boutures, dans un première temps dans un lieu abrité du vent et du plein soleil.
La transplantation n’est pas nécessaire. La plante reste dans sa bouteille jusqu’à l’hiver.
N.B.
Des racines aériennes peuvent se former durant le processus. Tant que le plant est sous bouteille, cela ne craint rien. Une fois la partie supérieure de la bouteille ôtée, il faudra recouvrir ces racines de terre.